Arnould, responsable du PC Course

Depuis quand travailles-tu chez Désertours  et que recouvre ton poste hors événements ?

Je suis un ancien, ça fait vingt ans ! Je m’occupe de tout ce qui est en rapport avec le pôle course. Cela recouvre la création des roadbooks, les reconnaissances terrain lors de nombreux voyages avec Julien, les dossiers organisation, le gestion des prestataires (Tripy, balises de géolocalisation, antennes satellites etc.)

Et sur le Rose Trip, tu incarnes le PC Course ; peux-tu nous expliquer ce rôle important ?

Pour résumer, ici, c’est la tour de contrôle du trek. Les équipes sont toutes géolocalisées par balise satellite, ce qui me permet de suivre leur évolution en temps réel sur une interface. je vois si elle s’arrête, si elles s’écartent du parcours, si elles se perdent, si elles jardinent comme on dit dans le jargon. Elles peuvent également, grâce à cet outil, émettre une alerte d’urgence en cas de problème. Je la reçoit à la fois sur mon téléphone portable et sur mon ordinateur et j’envoie aussitôt les équipes d’assistance sur le point GPS.

Qu’es-ce qui te plaît dans ce travail ?

Faire les recos, au-delà du plaisir de voyager, me permet de bien connaître la réalité du terrain avant chaque événement. Je sais donc par avance où cela peut pêcher, où se trouvent les points de difficultés, les éventuels obstacles. Je suis en mesure d’anticiper, une fois que les participantes sont lancées. Pendant la course, quand je suis derrière mon écran, j’analyse une situation sur un écran et Julien, qui connait parfaitement les tracés, prend le relai sur le terrain pour diriger les équipes d’intervention. Moi je vois une évolution globale, lui se déplace pour constater ce qui se passe sur place, au contact des trekkeuses. Une fois qu’il a analysé la situation concrète (équipe égarée, souci d’ordre médical), il prend les mesures nécessaires. Nos rôles sont complémentaires et je participe à la sécurité des participantes, c’est une belle responsabilité. Il faut dire que mon père était contrôleur aérien, il a dû me transmettre une part de sa passion… 😉