Une entrée en matière pleine de belles promesses

Comme prévu, la journée a démarré par les traditionnelles vérifications d’usage du Rose Trip. Les trekkeuses ont ensuite profité de l’hôtel donnant directement sur la plage, avant de passer par le buffet, puis d’entamer le transfert en bus. Direction Lompoul pour les premiers pas sur le sable sénégalais…

Le passage par les différents stands des vérifications permet principalement un check précis du matériel obligatoire de sécurité et de la trousse médicale. Covid oblige, l’aspect sanitaire est également au cœur du dispositif et toutes les participantes ont dû présenter un test négatif aux médecins pour garantir une bulle sanitaire à toutes. Une fois les validations obtenues, elles ont rapidement profité du buffet de l’hôtel avant de rejoindre les quatre bus pour le transfert vers la zone du bivouac. Durant ce trajet d’environ 3 heures, les filles étaient accompagnées de guides intarissables sur les secrets de la culture locale. Dommage pour celles qui n’ont pas résisté à l’appel de la sieste… 😉

En piste !

Puis, c’est aux environs de 16:00 qu’elles ont enfin pu prendre la piste à pied, sur un parcours bien balisé histoire de profiter de cette entrée en matière sans appréhension quant à la navigation. Il suffisait de suivre les marquages orange fluo sur les nombreux arbres qui ponctuaient les 4 kilomètres les séparant du bivouac. Et vu la température, il faisait bon faire des pauses sous ces beaux eucalyptus ! La petite brise était d’ailleurs très bienvenue pour les pousser en douceur vers l’éco-lodge.

Nous avons croisé des bandes de copines comme les équipes 109 et 110, les Montpelliéraines (pardon pour l’exception tout droit venue de Chambéry) portées par Agnès, à l’origine de ce projet collectif. Elle qui déteste les photos a même souhaité prendre la pose dès l’arche de départ. De leur côté, Sophie, Lise et Laure (équipe 111) sont la preuve que le Rose Trip est parfois un sacré pari. A voir leur complicité, difficile de deviner que ces trois participantes se sont rencontrées… hier ! Leur projet d’aventure est le fruit d’une rencontre virtuelle ; toutes trois sont ambassadrices d’une enseigne commerciale en complément de leurs métiers respectifs. Au fil de leurs échanges professionnels, elles ont lié une amitié suffisamment solide pour avoir envie de préparer un tel défi à distance. Elles souhaitent d’ailleurs remercier l’entreprise Bahan, spécialisée dans le bien-être oncologique, qui les a soutenues financièrement dans leur défi un peu fou.

Positive vibration, yeah…

Bref, l’ambiance était au beau fixe et les trekkeuses ont déjà eu des visions de cartes postales, lâchées dans cette nature si dépaysante. Elles ont d’ailleurs pris leurs premiers clichés aux abords des petites habitations disséminées en chemin. On se demande même si le son de Positive Vibration (de Bob Marley) ne leur était pas directement destiné lorsqu’elles ont longé une petite zone cultivée à l’approche du bivouac.

A peine arrivées, douchées et installées, certaines se sont jetées sur les cartes pour étudier la boucle à effectuer demain, qui marquera l’entrée dans la compétition. Parmi elles, nous avons repéré l’équipe 69, composée de deux anciennes participantes du Rose Trip Maroc (édition 2018), impatientes d’en découdre avec les prises de caps ! Toutes ont ensuite assisté au premier briefing de l’aventure, conclu par une première série de présentations d’équipes. Et comme l’a souligné Helena (équipe 61), « vous êtes toutes tellement inspirantes ! ». Nina, sa coéquipière, qui a participé au 4L Trophy il y a une vingtaine d’années, était tout aussi touchante en évoquant son souhait de retrouver la magie du désert…

Décidément, les pionnières du Rose Trip Sénégal nous promettent une première édition à la hauteur de cette expérience tant attendue !